Son Excellence Eugène Rougon
Le roman a pour cadre le monde politique du second Empire : empereur et Cour impériale,
ministres, députés, coteries diverses... Il donne à voir le pouvoir dans ses actes officiels
( baptême du prince impérial, bals à la Cour, séances du Corps législatif ou du Conseil
des ministres ) ou dans ses arcanes ( trafic des élections, intrigues, luttes d'influence ); il
pénètre le monde de la presse, dont il montre les liens avec le politique.
Au centre de ce roman sur la politique - de quelque époque qu'elle soit - , Eugène
Rougon, qui comme l'abbé Faujas, aime le pouvoir pour le pouvoir. Cet homme fort " idolâtre son
intelligence, aime son effort. Ce qu'il cherche dans la pouvoir, c'est la joie d'être supérieur "
( " Ébauche " ... ). Alors que son frère Saccard n'était qu'un " jouisseur " ,
Eugène est un dominateur. Le roman suit sa carrière, de chutes en apogées. Deux forces le minent :
sa " meute " , gens qu'il méprise, mais dont son orgueil abesoin et qui le tiennent prisonnier, et
une femme.
Ce chaste, en effet, qui a peur de la Femme, se heurte à Clorinde, belle aventurière,
aussi ambitieuse que lui qui voudrait l'épouser. Rougon la repousse et la marie à l'une de ses
créatures, Delestang. Clorinde ne rêve plus que vengeance. Elle devient la maîtresse de l'empereur
et afit nommer son mari ministre sans portefeuille, capable, pour satisfaire " son furieux appétit
d'autorité " , de " démentir en une heure toute sa vie politique " , prônant
l'Empire libéral après avoir été un des plus farouches partisans du despotisme.
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Eugène Rougon
"...Le roman a pour cadre le monde politique du second Empire : empereur et Cour impériale,
ministres, députés, coteries diverses... Il donne à voir le pouvoir dans ses actes officiels
( baptême du prince impérial, bals à la Cour, séances du Corps législatif ou du Conseil
des ministres ) ou dans ses arcanes ( trafic des élections, intrigues, luttes d'influence ); il
pénètre le monde de la presse, dont il montre les liens avec le politique.
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